De vrais mongols, immersion totale pendant 6 jours.

 Nos premières tentatives équestres dans la patrie du grand Chinggis Khan ne sont pas brillantes ! Xavier de l'agence de trekking nous donne les instructions de base et nous enfourchons nos montures. La mienne est trop nerveuse, il faut un autre cheval et la selle de Ju est cassée, il faut la changer. Enfin prêts, nous suivons Bont, notre guide mongol qui ne parle que le mongol.
Mon cheval n'avance pas et Ju n'est pas du tout à l'aise alors nous faisons demi-tous. Ju décide de marcher et moi, je prends son cheval. Nous voila repartis mais nous avons perdu 2H.
Le début du parcours est assez monotone car nous longeons la route. Nous finissons enfin par la quitter et pénétrer dans une immense vallée. Nous commençons à prendre la mesure de l'immensité sauvage de ce pays. Les larges vallées sont parcourues par des rivières serpentantes et sont bordées de collines. Il fait beau mais il y a du vent, ce qui est fréquent en automne? le ciel est d'un bleu limpide.

La saison froide ne va pas tarder à arriver alors les nomades commencent à déménager vers leur campement d'hiver. Ils se déplacent en fait sur un territoire réduit, leur campement d'hiver n'étant parfois qu'à 5 km de celui d'été.
La nuit tombe peu à peu et nous ne sommes toujours pas arrivés, nous commençons à nous inquiéter. Il fait quasiment noir lorsque nous atteignons la ger de la première famille.
La température extérieure a beaucoup chuté mais dedans, il fait bon grâce au poêle.
Ces poêles sont supers, ils chauffent fort et le couvercle s'enlève pour placer un récipient en forme de wok dans lequel les femmes cuisinent, font du thé, la vaisselle etc ... Donc tout a un petit goût de mouton gras ...
Bont nous fait goûter les gros raviolis mais désagréable surprise, ils sont farcis aux abats et ont un goût très fort.
Heureusement, on nous sert un bol de riz avec de la viande de mouton.
Pour dormir, on nous installe par terre et nous nous mettons au chaud dans nos duvets. Seuls nos visages restent glacés.