09/10/2010 : 大阪市 (Osaka)


On ne pouvait peut-être pas visiter deux pays plus diamétralement opposés que la Mongolie et le Japon. Nous sommes passés d'un pays immense, sous-peuplé, très peu urbanisé au confort modeste, aux transports en communs limités et très lents, où la nourriture se limite au mouton et au lait, où l'on a l'impression d'être seul au monde à un petit pays très peuplé, urbanisé, à un mode de vie ultra raffiné axé sur le bien être et l'hygiène, à la pointe de la technologie et où la nourriture très variée est un régal.

Autant en Mongolie, nous avons été un peu crados, ici, nous sommes aseptisés ! Dès le lever, Vi est allée découvrir la salle de bain commune, "o-furo", car c'est le créneau réservé aux femmes. Il faut se déshabiller dans le vestiaire et laisser ses affaires dans un casier. Une rangée de douches est installée sur un coté car il faut d'abord se laver. Un petit tabouret permet de s'asseoir devant un miroir et tout le nécéssaire est à disposition : shampoing, après-shampoing, gel douche. Une fois propre, on peut se glisser dans le bain d'eau chaude et se détenre. Dans le vestiaire, il y a une grande glace, des lavabos, des sèches-cheveux et des brosses. Il y a même une balance, mais après le régime mouton gras, Vi n'a pas osé tenter l'expérience !

Maï, une amie japonaise que l'on a rencontré lors de notre 1er séjour en Australie, et Ao, son fils de 2 ans, sont passés nous récupérer à l'hôtel à 10H. Nous avons laissé nos sacs dans sa voiture et nous avons pris le métro pour le sud d'Osaka et le quartier de Minami. Il pleut mais de nombreuses rues sont couvertes. Il y a des restaurants et des salles de jeu partout ! Osaka est un temple de la gastronomie, nos papilles s'affolent et nous salivons en passant devant les divers petits restaurants exposant les plats qu'ils proposent sous forme d'échantillons de cire très réalistes. Maï nous a emmené manger une des spécialités de la ville, l'okonomi yaki, un mélange d'œufs, de farine, de choux que l'on verse sur une plaque brûlante et que l'on acccomode au choix avec du poisson ou de la viande puis que l'on retourne plusieurs fois. Nous avons aussi testé les takoyaki, des petits beignets au poulpe.


Nous avons déambulé dans la galerie Doguya-suji où les magasins vendent toutes sortes d'articles de cuisisne.
Osaka est une ville moderne avec de multiples enseignes lumineuses et d'inombrables galeries souterraines.




Maï nous a ensuite conduits chez elle, à Tokushima, sur l'île de Shikoku, à 2H30 d'Osaka. Nous longeons l'océan pacififque et empruntons plusieurs grands ponts pour passer d'une île à l'autre puis nous nous retrouvons au coeur de montagnes verdoyantes. Des villages et des champs de riz, patates douces, choux et lotus se succèdent. Le paysage change à une allure saississante.
Tout est nouveau pour nous, chaque chose est une découverte. Nous n'avions jamais autant été dépaysés auparavant par la langue, la culture, le mode vie, la nourriture, la religion, l'environnement naturel ...

En arrivant chez Mai, nous avons fait la connaissance de Masaki, son mari, autour d'une fondue japonaise : des légumes, du tofu, du poisson et de la viande qui cuisent dans un bouillon.
Nous dormons dans une chambre japonaise avec des portes coulissantes et des tatamis au sol.
Nouvelle immersion chez l'habitant !

Ao fait le pitre, il est excité de recevoir de la visite. Nous aprenons quelques mots de japonais ave lui mais il gazouille surtout. C'est assez facile de communiquer avec lui ! Il s'incline pour dire merci. Il a des petites baguettes pour enfant et tente de manger avec !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire