Comme tous les jours, nous nous levons et prenons notre temps car nous ne partons jamais avant 11H. Nous buvons le thé au lait puis nous mangeons. Ce matin, on s'affole en voyant que nous allons manger du riz avec du foie de mouton. On nous en sert une assiette pleine, allez, un peu de courage et on goûte. Finalement, ce n'est pas mauvais, on ne sent pas le foie qui est coupé en petit morceaux. Nous terminons le repas pour un délicieux yaourt fait maison.
Nous essayons de communiquer grâce au guide de conversation que Xavier nous a prêté mais c'est quasiment impossible. Le mongol est très dur à prononcer et même lorsqu'on leur montre les mots, ils ne voient pas ce qu'on essaie de dire. C'est assez frustrant.
Aujourd'hui, il y a quelques nuages. Les vallées que nous traversons ne sont pas très peuplées.
Lorsque nous approchons d'un camp, les chiens des nomades viennent nous tourner autour un moment en aboyant puis s'en vont. les chevaux, curieux, trottent vers nous et nous suivent un peu.
Les camps comptent en général de deux à quatre gers car plusieurs membres d'une famille se regroupent et mettent leurs troupeaux en commun pour réduire la charge de travail.
Comme nous sommes en période de transition et que les familles changent de camp, nous ne sommes pas sûrs de la position de la famille où nous nous rendons. Chaque jour, Bont se renseigne auprès des nomades qu'il croise.
Nous étions sensés nous arrêter à une source d'eau chaude mais malheureusement, nous n'avons rien vu.
En arrivant à la ger, nous sommes donc allés faire un brin de toilette dans la rivière glacée !
Nous sommes chez un couple et nous dormons dans la même ger.
On dort sur des tapis sur le sol et la femme, qui a peur que nous ayons froid rajoute trois couvertures sur nos sacs de couchage. Nous sommes écrasés par le poids et nous étouffons mais lorsque nous repoussons les couvertures, elle s'empresse de les remettre en place. Nous sommes bercés par les pets de chevaux qui sont attachés près de la ger !
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