Malgrè nos inquiétudes, nous sommes arrivés à Kharakorin !
En Russie, tout est écrit en cyrillique et très peu de personnes parlent anglais. Le dépaysement est total mais il est assez facile de s'orienter. Les grandes villes possèdent des métros et bus dont le réseau est développé et clair. En Mongolie c'est l'inverse, beaucoup de choses sont écrites en anglais et de nombreuses personnes parlent l'Anglais ou le Français. Par contre, les transports nous laissent assez perplexes ...
Nous nous sommes donc levés tôt pour avoir le temps de nous en sortir mais ça a été plus facile que prévu.
Un papi s'est arreté et moyennant une petite somme d'argent, il nous a emmenés à la gare routière. Là, nous avons trouvé le bon bus et nous sommes partis pour 6H de route. Nous avons préféré prendre le bus pour être sûrs d'avoir un siège jusqu'au bout. Les minibus partent lorsqu'ils sont pleins, mais vraiment pleins, et on se retrouve avec seulement un bout de siège.
Il a neigé pendant la nuit et les environs de Oulaanbaator étaient completement blancs alors que la veille, nous étions en tee-shirt; L'écart de temperature entre le jour et la nuit peut être très important.
Il y avait des travaux sur la route et à deux reprises, nous avons du rouler en pleine steppe. Nous avons vraiment eu peur que le bus s'embourbe mais il est passé. Les pauses "pipi" sont parfois surprenantes : lorsqu'il n'y a rien, le bus s'arrête en pleine nature. Il n'y a pas d'arbres alors il faut trouver une touffe d'herbe un peu haute ...
Nous avons vu défiler la steppe, les nomades et leurs troupeaux, les gers. Nous avons également vu plusieurs gros rapaces et un "mini" désert avec des dunes de sable.
A Kharakorin, nous étions les seuls à descendre. Le bus nous a laissés au bord de la route et nous avons eu l'impression de débarquer au milieu de nulle part.
Nous avons finalement trouvé le Morin Jim Café, point de rendez-vous de Horse Trails avec qui nous partons pour un treck de 7 jours à cheval demain.
Nous avons testé nos 1ers thés mongols : du lait chaud salé. Ce n'est pas mauvais mais seulement à petite doses, heureusement qu'il est coupé à l'eau.
Nous passons aussi notre 1ère nuit en ger.
24/09/2010 : Oulan Bator
Nous avons changé d'auberge de jeunesse, la "Petite marmotte" est très bien mais il n'y a pas internet. Maintenant nous sommes plus dans le centre de la ville.
A midi, nous avons retrouvé Erik et Karin pour déjeuner, ils partent en treck demain. Nous voulions aller visiter le musée d'histoire mais nous avons reçu un email de Guillaume qui nous a coupé notre élan culture : grève générale, il n'a pas décollé. Il n'arrive pas à joindre l'agence de voyage et Air France donc il ne sait pas quand il arrivera ...
Nous partirons demain pour Kharkorin en espérant que la situation va se débloquer et qu'il pourra nous rejoindre.
A midi, nous avons retrouvé Erik et Karin pour déjeuner, ils partent en treck demain. Nous voulions aller visiter le musée d'histoire mais nous avons reçu un email de Guillaume qui nous a coupé notre élan culture : grève générale, il n'a pas décollé. Il n'arrive pas à joindre l'agence de voyage et Air France donc il ne sait pas quand il arrivera ...
Nous partirons demain pour Kharkorin en espérant que la situation va se débloquer et qu'il pourra nous rejoindre.
23/09/2010 : Mongolie
La Mongolie, pays dont la superficie fait 3 fois celle de la France, est un "petit" tampon entre deux géants : la Russie et la Chine, avec lesquels elle a respectivement 3543 km et 4677 km de frontières. Elle possède la plus faible densité de population du monde avec 1,8 habitants au km². Cela ne saute pas aux yeux lorsqu'on se trouve dans la capitale, et unique grande ville du pays : Oulan Bator (ou Oulaan Baator). La ville est en pleine explosion démographique car de nombreux nomades, poussés par des catastrophes naturelles (sècheresses, hivers très rudes, incendies etc...) viennent s'y installer dans des quartiers insalubres composés de gers et de maisons en bois.
Oulan Bator n'est pas une belle ville. De 1911 à 1990, la Mongolie a été sous la domination de la Russie : nationalisation de l'économie, purges, betonnage etc ...
L'architecture soviétique y est omniprésente. De plus les trottoirs et les routes sont complètement défoncés. Les ouvriers ne sont pas assez qualifiés, la planification très mauvaise et les matériaux de mauvaise qualité. La Chine écoule ses "invendables" et sa marchandise défectueuse en Mongolie. Tout cela ne peut donc pas résister à des écarts de températures pouvant aller de -30° à +30°.
Le trafic y est absolument infernal, il y a des embouteillages sans fin et le klaxon est roi. Traverser une rue relève de l'exploit même lorsque le feu piéton est vert !
En compensation, les Mongols sont chaleureux, souriants et très avenants.
Oulan Bator n'est pas une belle ville. De 1911 à 1990, la Mongolie a été sous la domination de la Russie : nationalisation de l'économie, purges, betonnage etc ...
L'architecture soviétique y est omniprésente. De plus les trottoirs et les routes sont complètement défoncés. Les ouvriers ne sont pas assez qualifiés, la planification très mauvaise et les matériaux de mauvaise qualité. La Chine écoule ses "invendables" et sa marchandise défectueuse en Mongolie. Tout cela ne peut donc pas résister à des écarts de températures pouvant aller de -30° à +30°.
Le trafic y est absolument infernal, il y a des embouteillages sans fin et le klaxon est roi. Traverser une rue relève de l'exploit même lorsque le feu piéton est vert !
En compensation, les Mongols sont chaleureux, souriants et très avenants.
22/09/2010 : Улаанбаатар (Ulaanbaatar)
On nous a conseillé de descendre du train à Oulan-Oude et de prendre le bus pour Oulan-Bator. Le passage à la douane est plus rapide et le trajet moins cher. C'est donc parti pour 10H de bus !
Nous arrivons à la frontière à 10H, la tension monte.
Une douanière et une militaire montent dans le bus pour vérifier tous les passeports. La douanière explique à la militaire comment contrôler les passeports et en arrivant à nous elle lui dit, "français", et le contrôle est très rapide. Par contre pour les mongols, russes ou chinois c'est plus fastidieux.
Nous descendons du car et chacun récupère ses bagages.
Les sacs passent au scanner, nous les récupérons puis nous passons par la douane. Nous ne sommes pas très sûrs de notre coup : en Russie, il faut s'enregistrer mais les infos sont vagues et contradictoires. Apparemment, il faut s'enregistrer dans les villes où l'on réside au moins 3 jours ouvrés. Certains hôtels le font sinon il faut passer par des agences ou la poste et là, ça devient le casse tête administratif, et oui pire qu'en France (on a essayé à St Petersbourg sans succès ...). Bref, nous ne l'avons jamais fais mais nous avons conservé tous nos billets de train et noté notre itinéraire avec les hôtels en cyrillique. Lorsque la douanière nous a demandé notre enregistrement, nous lui avons fourni les billets de train et le texte en cyrillique et ça a marché.
Nous remontons dans le bus et un douanier russe remonte nous faire un 3eme contrôle de passeport.
Le bus fait 200m et rebelote pour la partie mongole : vérification des passeports, descente du bus, bagages, passage à la douane pour vérification des visas, scanner et remontée dans le bus ! Ultime vérification des passeports et la barrière s'ouvre enfin. En tout, il y aura eu 6 contrôles de passeports ... Cela aura pris 2H. Il parait qu'en train, les formalités peuvent durer de 3 à 8H.
Le passage de la frontière est interdit aux piétons donc le bus s'est arrêté juste avant car il n'était pas plein. Le chauffeur, moyennant paiement, a fait monter des piétons qui attendaient, ils sont redescendus en Mongolie après la frontière !
Le paysage est magnifique, nous traversons des plaines vertes et vallonnées parsemées de "gers", les yourtes mongoles. De nombreux troupeaux y paissent. D'ailleurs, le chauffeur doit éviter les chevaux, vaches, moutons et cochons qui traversent la route. Cette dernière est assez étroite et pleine d'ornières, lorsqu'il veut doubler, il donne des coups de klaxon pour que la voiture ou le camion se serre et ralentisse !
Nous arrivons à Oulan-Bator à 18H30, nous avons perdu 1H. Il y a énormément de voitures, la ville est saturée et l'air est très pollué voire irrespirable.
Nous logeons au nord du centre ville à la "Petite Marmotte" tenue par un français. Tout est en bois et les lits ont été faits par des artisans locaux.
Nous arrivons à la frontière à 10H, la tension monte.
Une douanière et une militaire montent dans le bus pour vérifier tous les passeports. La douanière explique à la militaire comment contrôler les passeports et en arrivant à nous elle lui dit, "français", et le contrôle est très rapide. Par contre pour les mongols, russes ou chinois c'est plus fastidieux.
Nous descendons du car et chacun récupère ses bagages.
Les sacs passent au scanner, nous les récupérons puis nous passons par la douane. Nous ne sommes pas très sûrs de notre coup : en Russie, il faut s'enregistrer mais les infos sont vagues et contradictoires. Apparemment, il faut s'enregistrer dans les villes où l'on réside au moins 3 jours ouvrés. Certains hôtels le font sinon il faut passer par des agences ou la poste et là, ça devient le casse tête administratif, et oui pire qu'en France (on a essayé à St Petersbourg sans succès ...). Bref, nous ne l'avons jamais fais mais nous avons conservé tous nos billets de train et noté notre itinéraire avec les hôtels en cyrillique. Lorsque la douanière nous a demandé notre enregistrement, nous lui avons fourni les billets de train et le texte en cyrillique et ça a marché.
Nous remontons dans le bus et un douanier russe remonte nous faire un 3eme contrôle de passeport.
Le bus fait 200m et rebelote pour la partie mongole : vérification des passeports, descente du bus, bagages, passage à la douane pour vérification des visas, scanner et remontée dans le bus ! Ultime vérification des passeports et la barrière s'ouvre enfin. En tout, il y aura eu 6 contrôles de passeports ... Cela aura pris 2H. Il parait qu'en train, les formalités peuvent durer de 3 à 8H.
Le passage de la frontière est interdit aux piétons donc le bus s'est arrêté juste avant car il n'était pas plein. Le chauffeur, moyennant paiement, a fait monter des piétons qui attendaient, ils sont redescendus en Mongolie après la frontière !
Le paysage est magnifique, nous traversons des plaines vertes et vallonnées parsemées de "gers", les yourtes mongoles. De nombreux troupeaux y paissent. D'ailleurs, le chauffeur doit éviter les chevaux, vaches, moutons et cochons qui traversent la route. Cette dernière est assez étroite et pleine d'ornières, lorsqu'il veut doubler, il donne des coups de klaxon pour que la voiture ou le camion se serre et ralentisse !
Nous arrivons à Oulan-Bator à 18H30, nous avons perdu 1H. Il y a énormément de voitures, la ville est saturée et l'air est très pollué voire irrespirable.
Nous logeons au nord du centre ville à la "Petite Marmotte" tenue par un français. Tout est en bois et les lits ont été faits par des artisans locaux.
Changement d'itinéraire
Petit changement d'itinéraire
Nous avons décidé de ne pas retourner en Russie et donc de ne pas aller jusqu'à Vladivostok. Nous avons demandé le remboursement de notre vol Vladivostok-Tokyo à Air Vladivostok.
A la place, nous resterons en Mongolie jusqu'au 8 Octobre où nous prendrons l'avion pour Osaka avec Air China. Eh oui, nous allons tester l'unique piste goudronnée de l'aéroport d'Oulan Bator !
Nous préférons profiter au maximum de la Mongolie et de ces paysages. En fait, cela ne servirait pas à grand chose d'aller jusqu'à Vladivostok comme prévu car nous n'aurions pas le temps de nous arrêter en route. Notre visa expire le 7 Octobre et pour sortir à temps de Russie, il nous faudrait refaire les 10h de bus jusqu'à Oulan Oude puis prendre le train sans arrêt (3 jours) jusqu'à Vladivostok. Nous n'avions pas réaliser cela en planifiant notre itinéraire et voyager pour ne rien voir d'autre qu'un compartiment de train ne nous intéresse pas.
Nous avons décidé de ne pas retourner en Russie et donc de ne pas aller jusqu'à Vladivostok. Nous avons demandé le remboursement de notre vol Vladivostok-Tokyo à Air Vladivostok.
A la place, nous resterons en Mongolie jusqu'au 8 Octobre où nous prendrons l'avion pour Osaka avec Air China. Eh oui, nous allons tester l'unique piste goudronnée de l'aéroport d'Oulan Bator !
Nous préférons profiter au maximum de la Mongolie et de ces paysages. En fait, cela ne servirait pas à grand chose d'aller jusqu'à Vladivostok comme prévu car nous n'aurions pas le temps de nous arrêter en route. Notre visa expire le 7 Octobre et pour sortir à temps de Russie, il nous faudrait refaire les 10h de bus jusqu'à Oulan Oude puis prendre le train sans arrêt (3 jours) jusqu'à Vladivostok. Nous n'avions pas réaliser cela en planifiant notre itinéraire et voyager pour ne rien voir d'autre qu'un compartiment de train ne nous intéresse pas.
21/09/2010 : Transsiberien n°6
Иркутс (Irkoutsk) -> Ulan Ude (Улан Уде)
Le train n'est pas récent mais il est bien. Nous sommes en 2eme classe, kupe, car nous voulions pouvoir dormir correctement. Encore mieux, il n'y a personne dans compartiment.
Le train arrive à 6H30 à Oulan Oude après une nuit assez agitée : le train bougeait beaucoup et nous avons tous les deux rêvé de déraillements et de catastrophes ... Mais tout va bien ne vous inquiétez pas, on voit toujours les mécanos contrôler les essieux à tous les arrêts.
Le train n'est pas récent mais il est bien. Nous sommes en 2eme classe, kupe, car nous voulions pouvoir dormir correctement. Encore mieux, il n'y a personne dans compartiment.
Le train arrive à 6H30 à Oulan Oude après une nuit assez agitée : le train bougeait beaucoup et nous avons tous les deux rêvé de déraillements et de catastrophes ... Mais tout va bien ne vous inquiétez pas, on voit toujours les mécanos contrôler les essieux à tous les arrêts.
21/09/2010 : Baïkal
Il fait beau et la température augmente.
9H : petit dej puis nous nous mettons en route avec Valera. Le lac scintille au soleil et les montagnes enneigées de la rive opposée sont dégagées.
Nous croisons un écureuil noir, une superbe araignée et un pic-vert en pleine action sur une branche.
Le lac possède de nombreuses espèces endemyques. On y trouve nottemment le nerpa, le plus petit phoque au monde mais aussi le seul phoque d'eau douce. Nous avons croisé Erik et Karin, les suédois, qui rentrent également à Litsvianka à pied mais plus tranquillement.
A midi, je me suis baignée 2 fois.
Nous quittons Litsvianka en minibus sans avoir gouté à la spécialité du lac : l'oumol fumé, une sorte de grosse truite.
Il y a des fumoirs partout dans le village et un marché aupoisson mais nous n'avons pas faim et nous n'avons pas nom plus le courage de trimballer un poisson fumé dans notre sac-à-dos.
Nous retournons chercher nos affaires à Baïkaler Hostel à Irkoutsk. En enttendant parler les autres voyageurs, nous sommes bien contents de ne pas être allés à l'île d'Oklone. Cela doit être très beau mais il doit y avoir beaucoup de touristes et toutes les excursions se font en bus.
De plus, il paraît qu'il y a des déchets partout. Nous étions bien tranquilles sur notre bout de Baïkal moins fréquenté. Il y a quand même pas mal de déchets, surtout sur les emplacements de camping sauavages situés le long du lac. Les gens laissent tout sur place, bouteilles, canettes, boites de conserves etc ... (les gens du parc national passent rammasser de temps en temps mais les déchets que nous avons vus sont assez vieux car très rouillés).
9H : petit dej puis nous nous mettons en route avec Valera. Le lac scintille au soleil et les montagnes enneigées de la rive opposée sont dégagées.
Nous croisons un écureuil noir, une superbe araignée et un pic-vert en pleine action sur une branche.
Le lac possède de nombreuses espèces endemyques. On y trouve nottemment le nerpa, le plus petit phoque au monde mais aussi le seul phoque d'eau douce. Nous avons croisé Erik et Karin, les suédois, qui rentrent également à Litsvianka à pied mais plus tranquillement.
A midi, je me suis baignée 2 fois.
Nous quittons Litsvianka en minibus sans avoir gouté à la spécialité du lac : l'oumol fumé, une sorte de grosse truite.
Il y a des fumoirs partout dans le village et un marché aupoisson mais nous n'avons pas faim et nous n'avons pas nom plus le courage de trimballer un poisson fumé dans notre sac-à-dos.
Nous retournons chercher nos affaires à Baïkaler Hostel à Irkoutsk. En enttendant parler les autres voyageurs, nous sommes bien contents de ne pas être allés à l'île d'Oklone. Cela doit être très beau mais il doit y avoir beaucoup de touristes et toutes les excursions se font en bus.
De plus, il paraît qu'il y a des déchets partout. Nous étions bien tranquilles sur notre bout de Baïkal moins fréquenté. Il y a quand même pas mal de déchets, surtout sur les emplacements de camping sauavages situés le long du lac. Les gens laissent tout sur place, bouteilles, canettes, boites de conserves etc ... (les gens du parc national passent rammasser de temps en temps mais les déchets que nous avons vus sont assez vieux car très rouillés).
20/09/2010 : Baiïkal
Enfin un peu de repos, nous avons dormi jusqu'à 9H.
Valera est rentré à Litsvianka, aujourd'hui c'est Alexei qui nous accompagne, c'est le propriétaire de l'"hôtel". Pendant la nuit, la température a chuté : les feuilles ont jauni et par endroits, la forêt s'est parée de tâches rouges. La chaîne montagneuse de la rive opposée est couverte de neige.
Le ciel est couvert et il fait froid mais le paysage est splendide. Il parait que lorsqu'il fait beau, le lac est d'un bleu transparent. Nous le voyons plutôt gris mais nous profitons des couleurs automnales. Nous avons marché le long du lac jusqu'au sommet d'une falaise d'où nous avions une belle vue.
Après le pique-nique, nous sommes rentrés tranquillement au village. Bolshie Koty est très paisible. Il n'y a pas de route, on ne peut y acceder qu'à pied ou en bateau. Une cinquantaine de personnes y vivent à l'année mais nous n'avons pas croisé grand monde.
A notre retour, il y a eu une belle éclaircie puis le ciel s'est couvert à nouveau et il a grélé. Les nuages ont ensuite été balayés par un vent glacial et le ciel est redevenu bleu. Espérons qu'il fera beau demain.
Vers 19H, nous sommes allés à la bania de l'hotel. C'est une sorte de sauna russe. Nous y sommes restés presque 2H en nous rafraichissants régulièrement sous la douche froide ou à l'exterieur étant donné que la température s'y prete. Le bania est environ à 75° et dehors il fait entre 0 et 5°. Il faut aussi se fouetter le corps avec des branches de bouleau aux vertues detoxifiantes. Maintenant, on se sent bien pour une bonne nuit de sommeil !
Valera est rentré à Litsvianka, aujourd'hui c'est Alexei qui nous accompagne, c'est le propriétaire de l'"hôtel". Pendant la nuit, la température a chuté : les feuilles ont jauni et par endroits, la forêt s'est parée de tâches rouges. La chaîne montagneuse de la rive opposée est couverte de neige.
Le ciel est couvert et il fait froid mais le paysage est splendide. Il parait que lorsqu'il fait beau, le lac est d'un bleu transparent. Nous le voyons plutôt gris mais nous profitons des couleurs automnales. Nous avons marché le long du lac jusqu'au sommet d'une falaise d'où nous avions une belle vue.
Après le pique-nique, nous sommes rentrés tranquillement au village. Bolshie Koty est très paisible. Il n'y a pas de route, on ne peut y acceder qu'à pied ou en bateau. Une cinquantaine de personnes y vivent à l'année mais nous n'avons pas croisé grand monde.
A notre retour, il y a eu une belle éclaircie puis le ciel s'est couvert à nouveau et il a grélé. Les nuages ont ensuite été balayés par un vent glacial et le ciel est redevenu bleu. Espérons qu'il fera beau demain.
Vers 19H, nous sommes allés à la bania de l'hotel. C'est une sorte de sauna russe. Nous y sommes restés presque 2H en nous rafraichissants régulièrement sous la douche froide ou à l'exterieur étant donné que la température s'y prete. Le bania est environ à 75° et dehors il fait entre 0 et 5°. Il faut aussi se fouetter le corps avec des branches de bouleau aux vertues detoxifiantes. Maintenant, on se sent bien pour une bonne nuit de sommeil !
19/09/2010 Иркутс (Irkoutsk)
Irkoutsk km 5185
Nous sommes arrivés très tôt le matin mais il nous faut attendre un peu avant de nous rendre à l'auberge de jeunesse pour ne pas réveiller tout le monde.
A 7H45, nous nous rendons donc au Baikaler sur Lenina Ul. Chaque ville russe a sa rue Lenina !
Nous voulons faire un treck de 2 ou 3 jours au lac Baikal. Nous patientons pendant que la jeune fille de l'auberge contacte le guide. C'est pour nous l'occasion de rencontrer d'autres européens qui voyagent. Il y aussi un couple d'américains. Nous sommes les seuls à aller vers Vladivostok et le Japon. Ils se rendent tous en Chine par le Transmandchourien, puis en Thaïlande. Pas grand monde non plus achète ses billets de train en Russie, ils passent par une agence dans leur pays d'origine et payent 3 fois plus cher voire plus encore. Et aussi, nous sommes les seuls à nous arrêter plusieurs fois entre Moscou et Irkoutsk.
Une fois le treck confirmé par le guide, nous sommes retournés à la gare acheter nos prochains billets. Trop facile, les guichetières d'Irkoutsk sont patientes, sympathiques et même souriantes !
Nous avons rejoint Guillaume et Katell (couple de français rencontré à l'hôtel) à la gare routière où nous avons pris une marshoutka (minibus) pour Litvianska, au bord du lac Baïkal.
Ju et moi avons retrouvé notre guide Valera. Il parle bien anglais, il est spécialiste de biologie marine et fait des recherches sur les algues du Baïkal.
On prend de mauvaises habitudes : nous sommes peu chargés, Valera porte la nourriture et fait la cuisine.
Il nous explique la faune et la flore des environs du lac.
Le lac est le plus vieux et le plus profond du monde (jusqu'à plus de 1600m de profondeur). Il a 25 millions d'années et la faille sur laquelle il se trouve s'élargit de 2cm par an. A terme, il formera un nouvel océan séparant l'Asie de l'Europe.
Nous ne nous sommes pas encore baignés, l'eau est à 15° donc c'est faisable, mais aujourd'hui, il y a trop de vent.
Valera marche très vite alors ce soir, nous sommes crevés mais là, c'est de la bonne fatigue.
Nous sommes arrivés au village de Bolshie Koty dont toutes les maisons sont en bois. Nous logeons dans une cabane au 'Lesnaya 7' avec un couple de suédois et Valera nous a fait une délicieuse soupe aux champignons qui nous avons ramassés en venant.
Nous sommes arrivés très tôt le matin mais il nous faut attendre un peu avant de nous rendre à l'auberge de jeunesse pour ne pas réveiller tout le monde.
A 7H45, nous nous rendons donc au Baikaler sur Lenina Ul. Chaque ville russe a sa rue Lenina !
Nous voulons faire un treck de 2 ou 3 jours au lac Baikal. Nous patientons pendant que la jeune fille de l'auberge contacte le guide. C'est pour nous l'occasion de rencontrer d'autres européens qui voyagent. Il y aussi un couple d'américains. Nous sommes les seuls à aller vers Vladivostok et le Japon. Ils se rendent tous en Chine par le Transmandchourien, puis en Thaïlande. Pas grand monde non plus achète ses billets de train en Russie, ils passent par une agence dans leur pays d'origine et payent 3 fois plus cher voire plus encore. Et aussi, nous sommes les seuls à nous arrêter plusieurs fois entre Moscou et Irkoutsk.
Une fois le treck confirmé par le guide, nous sommes retournés à la gare acheter nos prochains billets. Trop facile, les guichetières d'Irkoutsk sont patientes, sympathiques et même souriantes !
Nous avons rejoint Guillaume et Katell (couple de français rencontré à l'hôtel) à la gare routière où nous avons pris une marshoutka (minibus) pour Litvianska, au bord du lac Baïkal.
Ju et moi avons retrouvé notre guide Valera. Il parle bien anglais, il est spécialiste de biologie marine et fait des recherches sur les algues du Baïkal.
On prend de mauvaises habitudes : nous sommes peu chargés, Valera porte la nourriture et fait la cuisine.
Il nous explique la faune et la flore des environs du lac.
Le lac est le plus vieux et le plus profond du monde (jusqu'à plus de 1600m de profondeur). Il a 25 millions d'années et la faille sur laquelle il se trouve s'élargit de 2cm par an. A terme, il formera un nouvel océan séparant l'Asie de l'Europe.
Nous ne nous sommes pas encore baignés, l'eau est à 15° donc c'est faisable, mais aujourd'hui, il y a trop de vent.
Valera marche très vite alors ce soir, nous sommes crevés mais là, c'est de la bonne fatigue.
Nous sommes arrivés au village de Bolshie Koty dont toutes les maisons sont en bois. Nous logeons dans une cabane au 'Lesnaya 7' avec un couple de suédois et Valera nous a fait une délicieuse soupe aux champignons qui nous avons ramassés en venant.
18/09/2010 Transsiberien n°5
Krasnoyarsk -> Irkoutsk
Encore une fois un train pas vraiment terrible: beaucoup d'arrêts, des gens qui montent et qui descendent constamment et arrivée à Irkoutsk à 5H du matin après 17H de trajet.
Heureusement, Nastya nous a fait des blinis pour le trajet.
Encore une fois un train pas vraiment terrible: beaucoup d'arrêts, des gens qui montent et qui descendent constamment et arrivée à Irkoutsk à 5H du matin après 17H de trajet.
Heureusement, Nastya nous a fait des blinis pour le trajet.
17/09/2010 J'irai dormir chez vous : Красноясрк (Krasnoyarsk)
La soeur de Katia, Nastya, et son mari Andreï nous attendent à la gare. Le ciel est gris, il pleut. Ils ont une Toyota avec le volant à droite. On commence à sentir l'influence de l'Asie, il y a beaucoup de voitures importées du Japon.
Nous arrivons chez eux où Olga, la soeur jumelle de Nastya, nous a préparé le petit déjeuner : pâtes avec de la viande hachée et une énorme pile de blinis !
Nous prennons ensuite la voiture pour le parc national de Stolby.
Les "Stolby" sont de grands rochers éparpillés dans la forêt. Andreï nous a laissé à l'entrée et les filles nous ont fait découvrir le parc. C'est un paradis pour les grimpeurs et les promeneurs. Les Russes sont d'ailleurs des grimpeurs qui n'ont pas froid aux yeux. A l'entrée du parc, il y a des plaques en mémoire des nombreux grimpeurs morts dans le parc ...
Lorsque les russes ne portent pas de talons, elles marchent vite ! Sûrement pour se réchauffer car il ne fait jamais très chaud à Krasnoyarsk. Effectivement, il fait bien frais mais il ne pleut plus. Nous faisons un pique-nique russe : le reste des blinis accompagnés de vodka, ça réchauffe !
Cela fait vraiment du bien de prendre un bol d'air frais et de marcher dans la nature, ça change de la pollution des villes et de l'immobilisation forcée dans le train.
Dans le parc, il y a des ours, des lynx, des loups mais l'animal le plus sauvage que nous ayons vu est un écureuil trés curieux.
Andreï est venu nous chercher et nous avons suivi l'Iniseï en voiture. C'est l'un des plus longs fleuves du monde, il parcourt 4000 km depuis la Mongolie jusqu'à l'océan arctique où il se jette.
Nous nous sommes ensuite arrêtés à Krasnoyarsk pour voir quelques monuments.
Andreï est un très bon guide !
Au retour, nous avons fait une expérience assez étrange. Krasnoyarsk est au beau milieu de la Russie, en Sibérie, son territoire fait 5 fois la France, et nous sommes restés coincés 2H dans un bouchon ! La conduite est beaucoup plus nerveuse qu'en France, il y a beaucoup d'accidents. On se retrouve à 3 voitures sur 2 files, sur le troittoir pour éviter les voitures accidentées etc ...
Sinon, l'hospitalité d'Andreï, Nastya et Olga est incomparable : nous sommes servis comme des rois et ils ne veulent surtout pas qu'on les aide.
Les gens sont surpris de nous voir en Sibérie, ils ne comprennent pas pourquoi nous venons visiter cette région. Ils sont contents, pour certains, de voir des étrangers.
Nous arrivons chez eux où Olga, la soeur jumelle de Nastya, nous a préparé le petit déjeuner : pâtes avec de la viande hachée et une énorme pile de blinis !
Nous prennons ensuite la voiture pour le parc national de Stolby.
Les "Stolby" sont de grands rochers éparpillés dans la forêt. Andreï nous a laissé à l'entrée et les filles nous ont fait découvrir le parc. C'est un paradis pour les grimpeurs et les promeneurs. Les Russes sont d'ailleurs des grimpeurs qui n'ont pas froid aux yeux. A l'entrée du parc, il y a des plaques en mémoire des nombreux grimpeurs morts dans le parc ...
Lorsque les russes ne portent pas de talons, elles marchent vite ! Sûrement pour se réchauffer car il ne fait jamais très chaud à Krasnoyarsk. Effectivement, il fait bien frais mais il ne pleut plus. Nous faisons un pique-nique russe : le reste des blinis accompagnés de vodka, ça réchauffe !
Cela fait vraiment du bien de prendre un bol d'air frais et de marcher dans la nature, ça change de la pollution des villes et de l'immobilisation forcée dans le train.
Dans le parc, il y a des ours, des lynx, des loups mais l'animal le plus sauvage que nous ayons vu est un écureuil trés curieux.
Andreï est venu nous chercher et nous avons suivi l'Iniseï en voiture. C'est l'un des plus longs fleuves du monde, il parcourt 4000 km depuis la Mongolie jusqu'à l'océan arctique où il se jette.
Nous nous sommes ensuite arrêtés à Krasnoyarsk pour voir quelques monuments.
Andreï est un très bon guide !
Au retour, nous avons fait une expérience assez étrange. Krasnoyarsk est au beau milieu de la Russie, en Sibérie, son territoire fait 5 fois la France, et nous sommes restés coincés 2H dans un bouchon ! La conduite est beaucoup plus nerveuse qu'en France, il y a beaucoup d'accidents. On se retrouve à 3 voitures sur 2 files, sur le troittoir pour éviter les voitures accidentées etc ...
Sinon, l'hospitalité d'Andreï, Nastya et Olga est incomparable : nous sommes servis comme des rois et ils ne veulent surtout pas qu'on les aide.
Les gens sont surpris de nous voir en Sibérie, ils ne comprennent pas pourquoi nous venons visiter cette région. Ils sont contents, pour certains, de voir des étrangers.
Tomck -> Красноясрк (Tomsk -> Krasnoyarsk)
Pas terrible ... un vieux train peu confortable. 1 seul WC pour tout le wagon et les portes ne sont pas étanches : ça sent la fumée car les gens fument entre 2 wagons.
De plus c'est un peu la foire. Il y a un groupe de personnes voyageant ensemble et elles fêtent un anniversaire. Par contre, nous avons fait la connaissance de 2 russes, Marina et Natacha. Marina parle anglais et elle est très intéressante. Elle nous parle de la Russie et de son passé communiste qu'elle regrette par certains côtés comme l'entraide. Elle pense qu'il y a trop d'individualisme dans la Russie d'aujourd'hui.
En arrivant sur Krasnoyarsk le matin, la forêt s'étend à perte de vue. Les maisons en bois sont entièrement peintes en Sibérie, il y a beaucoup de bleu et de vert. Le jardin est pratiquement dédié au potager, il n'y a que quelques fleurs. La terre est très noire. Ce sont des maisons secondaires qui ne sont pas habitées l'hiver. Les gens peuvent ainsi s'évader de la ville quand il fait bon et avoir un potager.
De plus c'est un peu la foire. Il y a un groupe de personnes voyageant ensemble et elles fêtent un anniversaire. Par contre, nous avons fait la connaissance de 2 russes, Marina et Natacha. Marina parle anglais et elle est très intéressante. Elle nous parle de la Russie et de son passé communiste qu'elle regrette par certains côtés comme l'entraide. Elle pense qu'il y a trop d'individualisme dans la Russie d'aujourd'hui.
En arrivant sur Krasnoyarsk le matin, la forêt s'étend à perte de vue. Les maisons en bois sont entièrement peintes en Sibérie, il y a beaucoup de bleu et de vert. Le jardin est pratiquement dédié au potager, il n'y a que quelques fleurs. La terre est très noire. Ce sont des maisons secondaires qui ne sont pas habitées l'hiver. Les gens peuvent ainsi s'évader de la ville quand il fait bon et avoir un potager.
16/09/2010 Tomck (Tomsk)
Olga a tout prévu : son amie Katia va passer nous prendre à la gare. Katia arrive et elle nous emmène chez ses parents en voiture. Là nous pouvons enfin boire un thé et prendre une douche. Elle nous fait goûter des gâteaux au chocolat et praliné excellents.
Elle nous emmène ensuite visiter la ville. Il pleut mais c'est une petite pluie fine peu gênante.
Tomsk est célèbre pour ses maisons en bois, construites il y a plus d'un siècle.
Certaines sont bien entretenues ou rénovées et d'autres s'écroulent mais en attendant, elles sont toujours habitées ! Les partisans de la modernité et de l'urbanisme s'opposent aux défendeurs du patrimoine historique. Pour régler le problème, des maisons en bois prennent "accidentellement" feu et laissent place nette aux immeubles en brique.
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/07/18/tomsk-vu-par-serguei-tchilikov_1074561_1004868.html
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/portfolio/2008/07/18/le-monde-2-tomsk-vu-par-serguei-tchilikov_1074548_1004868.html
Malgré son environnement sibérien et ses 6 mois d'enneigement, Tomsk est une ville très dynamique grâce à ses universités. Tomsk semble très agréable.
Nous sommes allés manger des blinis et Anatole, un ami de Katia est venu nous rejoindre.
Nous avons continué notre visite de la ville et une autre amie de Katia s'est jointe à nous.
Nous sommes allés faire notre 1ere expérience "vodka". La vodka est servie dans un petit verre que l'on boit cul-sec après avoir trinqué 'Бчдем' (Boudioum)..
Ensuite il faut boire du jus de fruit et manger. Il y avait des assiettes avec des tomates, des cornichons, du chou au clous de girofle, des pommes de terre à l'aneth et de la viande recouverte d'oignons, champignons et formage fondu.
Eh oui, en Russie il faut se prémunir de l'hiver !
Nous sommes retournés prendre nos sacs chez Katia puis elle nous a conduits à la gare.
Olga est également venue nous dire au revoir. Katia, Olga et Anatole sont venus dans le wagon pour nous installer à nos places et demander aux autres passagers de s'occuper de nous !
Olga nous a offert un dictionnaire Franco-Russe et Katia a appelé ses sœurs, des jumelles, qui vivent à Krasnoyarsk : elles nous récupèreront à la gare.
Elle nous emmène ensuite visiter la ville. Il pleut mais c'est une petite pluie fine peu gênante.
Tomsk est célèbre pour ses maisons en bois, construites il y a plus d'un siècle.
Certaines sont bien entretenues ou rénovées et d'autres s'écroulent mais en attendant, elles sont toujours habitées ! Les partisans de la modernité et de l'urbanisme s'opposent aux défendeurs du patrimoine historique. Pour régler le problème, des maisons en bois prennent "accidentellement" feu et laissent place nette aux immeubles en brique.
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/07/18/tomsk-vu-par-serguei-tchilikov_1074561_1004868.html
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/portfolio/2008/07/18/le-monde-2-tomsk-vu-par-serguei-tchilikov_1074548_1004868.html
Malgré son environnement sibérien et ses 6 mois d'enneigement, Tomsk est une ville très dynamique grâce à ses universités. Tomsk semble très agréable.
Nous sommes allés manger des blinis et Anatole, un ami de Katia est venu nous rejoindre.
Nous avons continué notre visite de la ville et une autre amie de Katia s'est jointe à nous.
Nous sommes allés faire notre 1ere expérience "vodka". La vodka est servie dans un petit verre que l'on boit cul-sec après avoir trinqué 'Бчдем' (Boudioum)..
Ensuite il faut boire du jus de fruit et manger. Il y avait des assiettes avec des tomates, des cornichons, du chou au clous de girofle, des pommes de terre à l'aneth et de la viande recouverte d'oignons, champignons et formage fondu.
Eh oui, en Russie il faut se prémunir de l'hiver !
Nous sommes retournés prendre nos sacs chez Katia puis elle nous a conduits à la gare.
Olga est également venue nous dire au revoir. Katia, Olga et Anatole sont venus dans le wagon pour nous installer à nos places et demander aux autres passagers de s'occuper de nous !
Olga nous a offert un dictionnaire Franco-Russe et Katia a appelé ses sœurs, des jumelles, qui vivent à Krasnoyarsk : elles nous récupèreront à la gare.
НИЖНЙ НОВГОРОД -> ТОМСК (Nijni-Novgorod -> Tomsk)
14/09/2010 5H25 -> 16/09/2010 4H10
Plus le numéro de train est élevé moins le train est rapide. Il ne faut pas prendre ceux au delà de 900. Nous avons le train n°46 donc nous nous réjouissons à l'avance, il devrait être bien.
5H14 (les trains sont toujours très précisément à l'heure, ça change ...) le train entre en gare, on donne nos billets à la provodnista et ... il s'agit d'un wagon "platskart" (3eme classe) et non d'un "kupe" (2eme). Et ça sent un peu la chaussette ... voire le poney :-) et le cornichon (légume préféré des russes). Plus tard, ça sentira le poisson séché et l'alcool ...
Le wagon n'est pas compartimenté, il y a 4 couchettes dans la largeur et 2 dans la longueur de l'autre coté du couloir.
Nous avons 2 couchettes supérieures dans la largeur. Le casier à bagages se situe tout en haut, au dessus de la couchette.
Tout le monde dort alors nous nous installons pour faire de même.
Finalement, la 3eme classe n'est pas si terrible, c'est même bien ! Il y a beaucoup de femmes. Olga et Galina occupent les couchettes de dessous. Vous ne les verrez pas car elles ne veulent pas être prises en photo. Au petit déjeuner, elles nous ont offert des tartines purée et poireaux. Les russes partagent tout dans le train, du coup on sort notre bouffe aussi.
Peu de temps après, Julien se retrouve avec une toge grecque et moi, une robe bavaroise puis une robe russe traditionnelle ! Olga crée des costumes d'époque.
La journée passe vite entre bavardages, lectures, pique-niques et pauses. Le train s'arrête régulièrement et plusieurs fois par jour, il est possible de descendre 20 à 30 minutes.
Nous avons prévu nos repas pour tout le trajet sinon il est possible de se ravitailler lors de ces arrêts. Des gens viennent vendre du pain, des œufs, de l'oumol (poisson fumé), de la bière, des plats préparés, des champignons mais aussi des châles, des peluches, des chapeaux, des objets en osier etc ...
Lorsque le train roule, des forêts, des maisons en bois avec des potagers pleins de choux défilent par la fenêtre. Les encadrements des fenêtres des maisons en bois sont souvent peintes avec des couleurs vives. Nous sommes dans l'Oural.
J'ai eu le droit à une nouvelles cession de déguisement ! Olga a sorti un poisson lune séché et un coquillage qu'elle rapporte de son voyage en Ukraine. Elle m'a fait enfiler la toge pour poser comme Aphrodite !
Dans la nuit, juste avant Iékateringbourg, nous avons franchi la frontière Europe/Asie, nous sommes sur le continent asiatique.
Nous pouvons désormais admirer la taïga sibérienne. La température descend à mesure que l'on progresse.
Olga est aussi généreuse en paroles qu'en actions. Elle parle sans arrêt du matin au soir et elle nous offre constamment à manger. Ce matin, elle nous a fait boire un truc rose, sucré, un peu gluant qui ressemblait à du blob ! Bof ... Elle a de quoi nourrir tout le wagon !
Elle a un sac digne de Mary Poppins, elle en sort constamment quelque chose de nouveau : des verres, des costumes, des cadres ...
J'ai failli créer une dispute ! Des vendeurs ambulants passent dans le train. J'ai demandé le prix d'un châle, Olga a négocié pour moi puis une autre vendeuse est arrivée. Il y avait des châles partout, Olga m'a dit que c'était bon et m'a demandé d'en choisir un. J'en ai choisi un de la 2eme vendeuse qui avait l'air de meilleure qualité. La 1ere n'était plus très contente, le ton est monté puis elle est partie. Nous étions contents de ne pas comprendre !
Il y a des vendeurs de boissons, de châles, moufles, chaussettes en laine et de poissons séchés ! Olga nous en a acheté un dont nous ne savons pas vraiment quoi faire, ce ne serait pas terrible dans le sac à dos ! Tout le wagon sent le poisson. Ahh ! la vendeuse revient et Olga en achète un autre encore plus gros !
Hier nous avons discuté avec un jeune originaire de Kazakhstan qui parle très bien anglais. Il vend des pierres qui selon lui ont des propriétés bénéfiques. Il était très intéressant. Il a nous expliqué avoir participé au Great Baïkal Trail comme volontaire. C'est un projet visant à créer des sentiers de randonnée autour du lac.
Tomsk n'est pas sur la ligne principale du Transsibérien, nous bifurquons à Taïga. Il y a quelques maisons en bois le long de la ligne mais au delà, une épaisse forêt s'étend à perte de vue. Les humains font place aux ours, aux loups et aux lynx ...
Décalage horaire
Il y a de quoi être totalement désorienté ! Le transsiberien traverse 7 des 11 fuseaux horaires que compte la Russie donc il faut être attentif aux changements d'heure.
Toutes les gares affichent l'heure de Moscou ainsi que tous les billets de train, il est important de connaître l'heure local pour ne pas râter le train.
Moscou a 2H de plus que la France. Ce décalage horaire s'est bien passé.
Après Nijni Novgorod, nous avons fait 2 jours de train sur l'heure de Moscou alors qu'à l'arrivée nous avions pris 3H de plus.
Merci à Marie pour sa montre, elle nous rend vraiment service.
Plus le numéro de train est élevé moins le train est rapide. Il ne faut pas prendre ceux au delà de 900. Nous avons le train n°46 donc nous nous réjouissons à l'avance, il devrait être bien.
5H14 (les trains sont toujours très précisément à l'heure, ça change ...) le train entre en gare, on donne nos billets à la provodnista et ... il s'agit d'un wagon "platskart" (3eme classe) et non d'un "kupe" (2eme). Et ça sent un peu la chaussette ... voire le poney :-) et le cornichon (légume préféré des russes). Plus tard, ça sentira le poisson séché et l'alcool ...
Le wagon n'est pas compartimenté, il y a 4 couchettes dans la largeur et 2 dans la longueur de l'autre coté du couloir.
Nous avons 2 couchettes supérieures dans la largeur. Le casier à bagages se situe tout en haut, au dessus de la couchette.
Tout le monde dort alors nous nous installons pour faire de même.
Finalement, la 3eme classe n'est pas si terrible, c'est même bien ! Il y a beaucoup de femmes. Olga et Galina occupent les couchettes de dessous. Vous ne les verrez pas car elles ne veulent pas être prises en photo. Au petit déjeuner, elles nous ont offert des tartines purée et poireaux. Les russes partagent tout dans le train, du coup on sort notre bouffe aussi.
Peu de temps après, Julien se retrouve avec une toge grecque et moi, une robe bavaroise puis une robe russe traditionnelle ! Olga crée des costumes d'époque.
La journée passe vite entre bavardages, lectures, pique-niques et pauses. Le train s'arrête régulièrement et plusieurs fois par jour, il est possible de descendre 20 à 30 minutes.
Nous avons prévu nos repas pour tout le trajet sinon il est possible de se ravitailler lors de ces arrêts. Des gens viennent vendre du pain, des œufs, de l'oumol (poisson fumé), de la bière, des plats préparés, des champignons mais aussi des châles, des peluches, des chapeaux, des objets en osier etc ...
Lorsque le train roule, des forêts, des maisons en bois avec des potagers pleins de choux défilent par la fenêtre. Les encadrements des fenêtres des maisons en bois sont souvent peintes avec des couleurs vives. Nous sommes dans l'Oural.
J'ai eu le droit à une nouvelles cession de déguisement ! Olga a sorti un poisson lune séché et un coquillage qu'elle rapporte de son voyage en Ukraine. Elle m'a fait enfiler la toge pour poser comme Aphrodite !
Dans la nuit, juste avant Iékateringbourg, nous avons franchi la frontière Europe/Asie, nous sommes sur le continent asiatique.
Nous pouvons désormais admirer la taïga sibérienne. La température descend à mesure que l'on progresse.
Olga est aussi généreuse en paroles qu'en actions. Elle parle sans arrêt du matin au soir et elle nous offre constamment à manger. Ce matin, elle nous a fait boire un truc rose, sucré, un peu gluant qui ressemblait à du blob ! Bof ... Elle a de quoi nourrir tout le wagon !
Elle a un sac digne de Mary Poppins, elle en sort constamment quelque chose de nouveau : des verres, des costumes, des cadres ...
J'ai failli créer une dispute ! Des vendeurs ambulants passent dans le train. J'ai demandé le prix d'un châle, Olga a négocié pour moi puis une autre vendeuse est arrivée. Il y avait des châles partout, Olga m'a dit que c'était bon et m'a demandé d'en choisir un. J'en ai choisi un de la 2eme vendeuse qui avait l'air de meilleure qualité. La 1ere n'était plus très contente, le ton est monté puis elle est partie. Nous étions contents de ne pas comprendre !
Il y a des vendeurs de boissons, de châles, moufles, chaussettes en laine et de poissons séchés ! Olga nous en a acheté un dont nous ne savons pas vraiment quoi faire, ce ne serait pas terrible dans le sac à dos ! Tout le wagon sent le poisson. Ahh ! la vendeuse revient et Olga en achète un autre encore plus gros !
Hier nous avons discuté avec un jeune originaire de Kazakhstan qui parle très bien anglais. Il vend des pierres qui selon lui ont des propriétés bénéfiques. Il était très intéressant. Il a nous expliqué avoir participé au Great Baïkal Trail comme volontaire. C'est un projet visant à créer des sentiers de randonnée autour du lac.
Tomsk n'est pas sur la ligne principale du Transsibérien, nous bifurquons à Taïga. Il y a quelques maisons en bois le long de la ligne mais au delà, une épaisse forêt s'étend à perte de vue. Les humains font place aux ours, aux loups et aux lynx ...
Décalage horaire
Il y a de quoi être totalement désorienté ! Le transsiberien traverse 7 des 11 fuseaux horaires que compte la Russie donc il faut être attentif aux changements d'heure.
Toutes les gares affichent l'heure de Moscou ainsi que tous les billets de train, il est important de connaître l'heure local pour ne pas râter le train.
Moscou a 2H de plus que la France. Ce décalage horaire s'est bien passé.
Après Nijni Novgorod, nous avons fait 2 jours de train sur l'heure de Moscou alors qu'à l'arrivée nous avions pris 3H de plus.
Merci à Marie pour sa montre, elle nous rend vraiment service.
News
Coucou !
Nous sommes à Tomsk en Sibérie et ça se sent ! La température a baissé.
Tout va bien: on est sorti des 2 jours de train, on a rencontré des gens sympas et ça nous a permis d'aller prendre une douche chez l'habitant. On a même mangé des gâteaux et Katia nous fait visiter la ville.
On vous donnera plus tard des détails sur le trajet en train
bises !
Nous sommes à Tomsk en Sibérie et ça se sent ! La température a baissé.
Tout va bien: on est sorti des 2 jours de train, on a rencontré des gens sympas et ça nous a permis d'aller prendre une douche chez l'habitant. On a même mangé des gâteaux et Katia nous fait visiter la ville.
On vous donnera plus tard des détails sur le trajet en train
bises !
14-09 : НИЖНЙ НОВГОРОД (Nijni Novgorod)
La matinée est ensuite assez difficile. Nous avons pris le train à 23H30 et nous en sommes descendus à 5H20 avec 4H de sommeil décousu.
Nous sommes quand même parvenus à acheter le billet de train suivant et à laisser nos gros sacs à la consigne où un monsieur très aimable nous a oofert des anciennes pièces de 10 roubles.
6H30: il fait frai et la ville est entièrement enveloppée de brouillard pas très engageant.
Ahhhh ! Rien d'ouvert avant 10H ! Terminé l'extravagance de St Petersbourg et Moscou ! Ravitaillés dans une supérette, nous déjeunons sur un banc dans le brouillard.
Finalement nous trouvons un Stolle (Genre de Paul à la Russe) qui ouvre à 9H avec des canapés confortables et du thé bien chaud et bien fort. Il faut qu'on se réveille ! Vers 11H, le brouillard se dissipe enfin et le soleil fait son apparition, la ville prend un autre visage. Elle est située sur la Volga et elle est coupée en 2 par l'Oka. Le centre ville est bati sur une colline.
Bolshaya Pokrouskaya est une rue piétonne agréable. Elle est bordée de beaux bâtiments bien entretenus. Ilynskaya est moins bien conservée, les bâtiments sont abimés.
Le Kremlin était fermé au public. On a vu la police bloquer un des deux seuls ponts qui rejoint la ville pour faire passer des grosses mercedes noires, il devait surement y avoir un évènement politique au Kremlin.
En dehors du centre, la ville parait assez délabrée, d'ailleurs des ouvriers réparent le pont qui est dans un piteux état, mais apparemment ça n'empêche pas les voitures de passer ...
Ce matin, les rues étaient très sales, jonchées de papiers, cannettes et bouteilles de bière. C'est la même chose à St Petersbourg et Moscou mais les rues sont nettoyées très tôt alors que là, les employés passent très tard. Il y aussi pas mal d'endroits où ils ne passent pas du tout ... Dans les centres-villes et les lieux importants, des employés sont chargés de ramasser les feuilles ! A Moscou, les pelouses du Kremlin sont débarrassées de leurs feuilles toutes les nuits.
La gare se situe sur la rive opposée au Kremlin dans un quartier peu agréable à l'aspect très soviétique. Et nous y sommes coincés jusqu'à 5H du mat' car il n'y avait pas de train pour Tomsk ce soir. Les étapes qui nous intéressent ne correspondent pas aux horaires qui nous intéressent ! Nous voulons voyager de nuit pour éviter de payer le logement mais ce train et le suivant partent à 5H.
La vraie aventure commence: on ne peut pas prendre de douche, juste une toilette rapide à bord du train, on ne comprend plus rien car plus rien n'est écrit en anglais.
A midi, nous avons mangé au Gorod Gorky, véritable musée de l'époque soviétique. Nous avons tenté de déchiffrer le menu à l'aide du lonely-planet et nous avons commandé plus ou moins au hasard.
Le restaurant soviétique
Officiellement, la salle de repose de la gare est complète. Officieusement, d'après une hôtesse de gare très sympa, ils n'acceptent pas les touristes. De plus, le centre d'accueil et d'info touristique de la gare n'existe plus.
Pour tuer le temps, nous avons fait nos emplettes pour le train, nous avons péniblement acheté nos billets Tomsk-Krasnoyarsk et nous avons mangé des sushis dans un bar très accueillant en face de la gare. Ils nous ont offert notre 1er verre de vodka, bof, elle avait un gout de chou cru !
Nous avons ensuite somnolé dans la salle d'attente de la gare.
13-09 : 2eme trajet transsiberien
Nous avons fait notre 2eme trajet en train mais c'est le premier du véritable tracé du transsibérien, St Petersbourg est une rallonge, le vrai départ/arrivée est Moscou.
Le train était beaucoup mieux et plus récent que celui de la dernière fois et il faisait moins chaud. Cette fois-ci, nous avons eu un provodnik, ce qui est assez rare, en général ce sont des femmes (provodnistas).
Les gens avec lesquels nous avons partagé le compartiment jusque là ont été sympas et serviables. Mais ce matin, heureusement seulement 1/2 heure avant notre arrivée, un russe massif et bourru est venu prendre sa place dans le compartiment sans dire un mot. Nous n'avons pas tenté d'engager la "conversation", qui se résume à quelques mots et signes. Encore moins lorsque nous avons vu qu'il avait pour lecture le n°9 de "Kalachnikov" ...
Le train était beaucoup mieux et plus récent que celui de la dernière fois et il faisait moins chaud. Cette fois-ci, nous avons eu un provodnik, ce qui est assez rare, en général ce sont des femmes (provodnistas).
Les gens avec lesquels nous avons partagé le compartiment jusque là ont été sympas et serviables. Mais ce matin, heureusement seulement 1/2 heure avant notre arrivée, un russe massif et bourru est venu prendre sa place dans le compartiment sans dire un mot. Nous n'avons pas tenté d'engager la "conversation", qui se résume à quelques mots et signes. Encore moins lorsque nous avons vu qu'il avait pour lecture le n°9 de "Kalachnikov" ...
On vous laisse pendant 2 ou 3 jours
On s'apprête à prendre un train de Ninji Novgorod à Tomsk dont le trajet dure plus de 48H ...
On vous donnera des nouvelles dès que possible.
On vous donnera des nouvelles dès que possible.
Москба 2
Ce matin, il pleuvait mais ça s'est arrêté en fin de matinée. Nous avons libéré la chambre et nous avons laissé nos sacs à la réception.
On a attaqué directement par la relève de la garde de la flamme du soldat inconnu, c'est impressionnant car très protocolaire (une vraie leçon de gymnastique !).
Visite de Kitaï-gorod, l'un des plus vieux quartiers de Moscou. Il y a beaucoup d'échafaudages et d'immeubles récents, mais l'on peut découvrir plusieurs bâtiments anciens plus ou moins bien préservés.
Aujourd'hui, le quartier est assez calme car il est bouclé pour le marathon annuel de Moscou.
Après le déjeuner, nous avons pénétrés dans l'enceinte du Kremlin. Après le passage de la billetterie, il faut laisser les sacs à la consigne. On pénètre par le pont de la Trinité d'où l'on débouche sur le massif palais d'état du Kremlin qui abrite le ballet du Kremlin.
Il ne faut pas marcher n'importe où : il faut rester sur les troittoirs et emprunter les passages piétons pour traverser. Un garde armé d'un sifflet veille au respect de ces règles.
Nous avons vu l'ancien sénat qui abrite les bureaux présidentiels puis le bâtiment du Soviet Suprême.
La place Sobornaya est entourée de 6 magnifiques églises. Le Grand Palais qui ne compte pas moins de 700 pièces est interdit au public.
Nous nous sommes ensuite reposés dans le jardin Alexandrovski qui borde le Kremlin. Nous avons franchi la Moscova pour admirer le Kremlin de l'autre rive.
Nous avons diné dans une cafeteria russe au son des Gipsy King, Santana et Khaled en espagnol. Ju a filmé le groupe qui jouait mais le vigile est venu lui dire d'arrêter. Il y a des vigiles partout dans les lieux publics, restaurants, boutiques etc ...
La place rouge de nuit est splendide, une partie des barrières et des gradins avait été enlevée donc nous avons pu déambuler plus librement. Goum est entièrement recouvert d'ampoules, ça fait un peu trop DisneyLand à notre goût mais les autres monuments sont éclairés plus sobrement.
On a attaqué directement par la relève de la garde de la flamme du soldat inconnu, c'est impressionnant car très protocolaire (une vraie leçon de gymnastique !).
La relève de la garde du soldat inconnu
Visite de Kitaï-gorod, l'un des plus vieux quartiers de Moscou. Il y a beaucoup d'échafaudages et d'immeubles récents, mais l'on peut découvrir plusieurs bâtiments anciens plus ou moins bien préservés.
Aujourd'hui, le quartier est assez calme car il est bouclé pour le marathon annuel de Moscou.
Après le déjeuner, nous avons pénétrés dans l'enceinte du Kremlin. Après le passage de la billetterie, il faut laisser les sacs à la consigne. On pénètre par le pont de la Trinité d'où l'on débouche sur le massif palais d'état du Kremlin qui abrite le ballet du Kremlin.
Il ne faut pas marcher n'importe où : il faut rester sur les troittoirs et emprunter les passages piétons pour traverser. Un garde armé d'un sifflet veille au respect de ces règles.
Nous avons vu l'ancien sénat qui abrite les bureaux présidentiels puis le bâtiment du Soviet Suprême.
La place Sobornaya est entourée de 6 magnifiques églises. Le Grand Palais qui ne compte pas moins de 700 pièces est interdit au public.
La cathédrale de l'Assomption
Le clocher d'Ivan le Grand
Nous nous sommes ensuite reposés dans le jardin Alexandrovski qui borde le Kremlin. Nous avons franchi la Moscova pour admirer le Kremlin de l'autre rive.
Statue de Pierre le Grand
Nous avons diné dans une cafeteria russe au son des Gipsy King, Santana et Khaled en espagnol. Ju a filmé le groupe qui jouait mais le vigile est venu lui dire d'arrêter. Il y a des vigiles partout dans les lieux publics, restaurants, boutiques etc ...
La place rouge de nuit est splendide, une partie des barrières et des gradins avait été enlevée donc nous avons pu déambuler plus librement. Goum est entièrement recouvert d'ampoules, ça fait un peu trop DisneyLand à notre goût mais les autres monuments sont éclairés plus sobrement.
Le Kremlin de Moscou
La Place Rouge
La cathédrale Basile-le-Bienheureux
Le musée d'histoire
Москба
Moscou ...
En sortant du train, on est directement allé acheter le billet de train suivant pour Nijni Novgorod. Cette fois-ci, ça n'a pas été aussi simple ... On trouve un guichet et on écrit en cyrillique la ville d'arrivée, les horaires souhaités et la classe. La dame comprend ce qu'on a écrit et nous trouve deux horaires, on en choisit un, "da !". Du coup on donne les passeports, elle remplit toutes les informations etc ... et elle nous montre la calculatrice avec le prix affiché. Pas de soucis, on lâche les biftons et là, d'un coup, "niet !" elle nous rend tout et elle baragouine une phrase d'une minute ... En gros elle ne peut pas nous vendre le billet ... On comprend qu'il faut aller voir au "tourist information", seuls mots d'anglais qu'elle doit connaître.
Le monsieur du "tourist information" était très sympa, il nous a donné les horaires et nous a dirigé vers d'autres guichets. On fait la queue et une autre dame également très sympa nous a vendu les billets de train, un bon quart d'heure après avoir recommencé 2 fois à cause des numéros de passeports qui n'étaient pas bons sur les billets imprimés ...
Ensuite, nous sommes allés nous installer à notre auberge de jeunesse, Home From Home Hostel, située dans le quartier de l'Arbat. C'est un quartier vivant dont la rue principale est piétonne. On y trouve toute sortes d'animations de rue :des chanteurs, des danseurs, des portraitistes, des montreurs d'animaux. D'ailleurs, depuis notre arrivée en Russie, nous avons vu des chats, des lapins, des singes et un ourson !
Nous avons mangé au My-My kaфe et nous sommes partis visiter la ville.
Le kremlin entouré de jardins est imposant.
Malheureusement, la place Rouge n'était pas vide ... il y avait des gradins en plein milieu, ce qui nous a gâché la vue d'ensemble. La place Rouge, Krasnaya ploshtchad, ne s'appelle pas 'rouge' car elle est rouge ... Krasny signifie 'beau' en ancien russe, ce n'est que plus tard qu'il a également pris le sens de 'rouge'.
Nous avons visité la cathédrale Basile-le-Bienheureux, une des 7 merveilles de Russie.
http://englishrussia.com/index.php/2009/11/08/russia%E2%80%99s-seven-wonders/
Comme nous étions crevés, nous nous sommes posés sur l'herbe, au pieds du mur sud du Kremlin pour piquer un petit roupillon avant de rentrer tranquillement à l'auberge.
En sortant du train, on est directement allé acheter le billet de train suivant pour Nijni Novgorod. Cette fois-ci, ça n'a pas été aussi simple ... On trouve un guichet et on écrit en cyrillique la ville d'arrivée, les horaires souhaités et la classe. La dame comprend ce qu'on a écrit et nous trouve deux horaires, on en choisit un, "da !". Du coup on donne les passeports, elle remplit toutes les informations etc ... et elle nous montre la calculatrice avec le prix affiché. Pas de soucis, on lâche les biftons et là, d'un coup, "niet !" elle nous rend tout et elle baragouine une phrase d'une minute ... En gros elle ne peut pas nous vendre le billet ... On comprend qu'il faut aller voir au "tourist information", seuls mots d'anglais qu'elle doit connaître.
Le monsieur du "tourist information" était très sympa, il nous a donné les horaires et nous a dirigé vers d'autres guichets. On fait la queue et une autre dame également très sympa nous a vendu les billets de train, un bon quart d'heure après avoir recommencé 2 fois à cause des numéros de passeports qui n'étaient pas bons sur les billets imprimés ...
Comment acheter un billet de Transsiberien
Ensuite, nous sommes allés nous installer à notre auberge de jeunesse, Home From Home Hostel, située dans le quartier de l'Arbat. C'est un quartier vivant dont la rue principale est piétonne. On y trouve toute sortes d'animations de rue :des chanteurs, des danseurs, des portraitistes, des montreurs d'animaux. D'ailleurs, depuis notre arrivée en Russie, nous avons vu des chats, des lapins, des singes et un ourson !
Nous avons mangé au My-My kaфe et nous sommes partis visiter la ville.
Le kremlin entouré de jardins est imposant.
Malheureusement, la place Rouge n'était pas vide ... il y avait des gradins en plein milieu, ce qui nous a gâché la vue d'ensemble. La place Rouge, Krasnaya ploshtchad, ne s'appelle pas 'rouge' car elle est rouge ... Krasny signifie 'beau' en ancien russe, ce n'est que plus tard qu'il a également pris le sens de 'rouge'.
Musée d'histoire |
Cathédrale de Kazan |
Le grand magasin Гум ('Goum') |
Nous avons visité la cathédrale Basile-le-Bienheureux, une des 7 merveilles de Russie.
http://englishrussia.com/index.php/2009/11/08/russia%E2%80%99s-seven-wonders/
Comme nous étions crevés, nous nous sommes posés sur l'herbe, au pieds du mur sud du Kremlin pour piquer un petit roupillon avant de rentrer tranquillement à l'auberge.
St-Petersbourg - Moscou : 1er trajet en transsibérien !
Le plan du réseau ferroviaire russe dans le grand hall de la gare de Saint-Petersbourg
Nous avons voyagé de nuit, nous avons quitté St-Pétersbourg à 1.30 et nous sommes arrivés à Moscou à 10.30.
Nous n'avons pas eu de problèmes pour trouver le bon quai, l'affichage en gare est clair.
Lorsque le train entre en gare, on se place devant le bon wagon. La prodvonista vérifie les billets et on monte. les prodvonistas sont les hôtesses du train, elles portent un uniforme bleu et il y en a une par wagon. Elles distribuent les draps, vendent des boissons chaudes, réveillent les gens lorsque le train arrive etc.
Pendant que les gens s'installent dans leur compartiment, la prodvonista passe poinçonner les billets.
Nous voyageons en 2eme classe, la classe koupeyny ou 'koupe', donc nous sommes dans des compartiments de quatre couchettes.
Seul problème : il fait extrêmement chaud dans le compartiment, le chauffage fonctionne à fond et on ne peut pas le régler, un vrai sauna !
Vous aurez plus de détails et de photos sur le transsibérien dans un prochain post. Comme c'était notre 1ère fois, nous nous sommes surtout concentrés sur la manière de procéder !!
St Pet - La fin, demain Moscou
Nous avons poursuivi notre visite de la ville : les jardins Mikhaylovsky et la forteresse Pierre et Paul.
Nous marchons vraiment beaucoup alors pour nous donner des forces, nous nous adonnons à la gastronomie russe ! A midi, nous avons testé deux restaurants pour gouter des pelmeri aux champignons et au saumon (raviolis) puis des blinis fourrés aux pommes de terre, champignons, poulet ou hareng, et ça ne manque pas de beurre ...
En vrac :
Dans les bus officiels, on monte par l'arrière. Il y a une personne chargée de faire payer le trajet, c'est un prix unique quelque soit la distance.
Les russes conduisent très vite en ville. La nuit, ils font la course sur les grands axes.
Il y a plein de vieilles Lada, increvables !
Les gouttières ne rentrent pas dans le sol, elles déversent l'eau directement sur les trottoirs, à part celles des bâtiments importants ...
Les gens se marient n'importe quel jour de la semaine et apparemment à la chaîne. La limousine est de rigueur.
Les portes d'immeubles sont en métal et blindées avec digicode ...
Nous marchons vraiment beaucoup alors pour nous donner des forces, nous nous adonnons à la gastronomie russe ! A midi, nous avons testé deux restaurants pour gouter des pelmeri aux champignons et au saumon (raviolis) puis des blinis fourrés aux pommes de terre, champignons, poulet ou hareng, et ça ne manque pas de beurre ...
En vrac :
Dans les bus officiels, on monte par l'arrière. Il y a une personne chargée de faire payer le trajet, c'est un prix unique quelque soit la distance.
Les russes conduisent très vite en ville. La nuit, ils font la course sur les grands axes.
Il y a plein de vieilles Lada, increvables !
Les gouttières ne rentrent pas dans le sol, elles déversent l'eau directement sur les trottoirs, à part celles des bâtiments importants ...
Les gens se marient n'importe quel jour de la semaine et apparemment à la chaîne. La limousine est de rigueur.
Les portes d'immeubles sont en métal et blindées avec digicode ...
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