Il n'est pas vraiment possible de partir sans y échapper, pas de départs de dernière minute, le sac sur le dos et les mains dans les poches.
Les visas : pas de problèmes pour le visa australien, quelques clics sur internet, le code de la carte de crédit et voilà, on a un visa d'un an.
Tout se complique avec le visa russe ! Première étape, il faut trouver une invitation. La petite pension de famille dans laquelle on ira à Saint-Pétersbourg n'en fournit pas donc aussi paradoxal que cela puisse paraître, on en a acheté une sur internet ! Seconde étape, munis du formulaire de demande et de la pile de justificatifs à fournir, direction l'ambassade russe à Marseille où il a fallu se rendre à deux reprises à cause de la file d'attente. Troisième étape, récupération des passeports. On était à l'ambassade 1h avant l'ouverture pour être sûrs de passer avant la fermeture à midi. Et là, nos passeports en mains, on se rend compte qu'il y a une erreur sur les visas. Pas facile de déchiffrer notre invitation entièrement rédigée en russe et d'expliquer à l'aimable mais très froid préposé aux visas que les services russes ont commis une erreur ... On a fini par s'en sortir !
Le visa mongol. Il fallait d'abord récupérer nos passeports pour les envoyer à l'ambassade mongole à Paris. Un grand merci à Lucie et Marie qui se sont chargées des démarches pour nous.
Heureusement que les français n'ont pas besoin de visa pour rester au Japon moins de 30 jours.
Le trajet : on voulait réduire au minimum nos trajets en avion et privilégier le train mais cela n'a pas été possible sur la totalité du trajet. Malheureusement, le train coûte parfois beaucoup plus cher que l'avion.
Là aussi, on a eu un petit contre-temps. Notre départ, Marseille-Paris en train, était prévu pour le 07 Septembre et les billets étaient déjà réglés lorsque l'appel à la grève générale a été lancé ... On a donc dû racheter des billets pour le 05.
La banque : une opération frauduleuse a été effectuée sur notre compte en banque. Nous avons donc fait opposition à la carte concernée et nous avons adressé un courrier à notre agence demandant la réfection de la carte. Cette semaine, en téléphonant à l'agence, nous nous sommes aperçus que le courrier n'avait pas été traité et que la carte n'avait pas été commandée. Le banquier nous a annoncé que cela prendrait 10 jours (nous serions alors en Russie) et qu'il ne pouvait rien faire pour nous. Après 2 jours de coups de téléphones et de coups de gueule à l'agence, nous sommes parvenus à contacter le siège de la banque qui a du remonter les bretelles du chef d'agence car la carte a été faite en 48h !!
Quoi d'autre ... ? Ah oui, Julien a reçu un coup de raquette de squash sur l'arcade droite ... 3 points de suture !
Mais oui, nous allons réussir à partir et tout se passera bien !!
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